Ayutthaya : taxi, chaleur, tuk-tuk et bouddha

Pour notre premier jour de visites, nous sommes donc parties à Ayutthaya, une ville classée patrimoine mondial par l'Unesco : au programme, des temples. Beaucoup de temples.

Après un voyage en train sans histoire (pas de retard, troisième classe relativement confortable), nous avons négocié un tour des visites en taxi à un prix raisonnable : 6 temples en un matin, ça fait beaucoup de bouddhas (surtout quand on commence par le temple aux 120 statues...). Qu'ils soient allongés, assis ou debout, il y en a pour tous les goûts : ceux qu'on dore soi-même, ceux qui portent chance, ceux qui protègent, repoussent la peur...

Une partie des fameuses 120 statues

Nous non plus, on ne sait pas comment il a atterri là

Style typique de la région, temple complètement en ruine...

Un Bouddha allongé

Le chedi aux coqs

Et le dernier temple de la matinée...

Mais surtout, toutes les visites sont dehors, la température est donc passée de chaude (7h du mat), à très chaude (8h), supportable quand il y a du vent (10h), puis relativement insupportable (vers midi). Le bilan, c'est qu'on commence à bronzer

(soyez jaloux)

(encore un peu)

et surtout qu'on a mal à la tête (déshydratation mais on pense avoir évité l'insolation), que je fais une petite allergie au soleil, avec un petit combo spécial pour le rhume (merci la clim du taxi), et oh les belles piqures de moustique ! (deux à ce jour, le répulsif fait son boulot). Résultat on a passé l'après-midi au musée et on prévoit de passer un peu de temps à la piscine demain (enfin, si rien ne vient perturber nos projets, ce qui est peu probable).

En conclusion, nous commençons à être à l'aise ici, avec les marchands de rue (presque), le tuk-tuk, les repas à moins d'un euro... Nos yeux s'habituent relativement aux couleurs vives partout (voir le chapitre sur les taxis) et aux scènes de la vie quotidienne (depuis le train on passe plein d'habitations en bord de rail). Il reste le problème de la spontanéité, jusqu'à maintenant on a inventé beaucoup de plans B pour remplacer nos projets initiaux (mais au final, quand on se remet des coups de stress, c'est plutôt sympa).

Une rangée de tuk-tuks à Ayutthaya